Après avoir terminé le premier volet, Les suppliciées du Rhône dans lequel un trio se retrouvait à la tête d'un intrigue, j'ai plongé sans aucune crainte dans ce deuxième volet.
Nous retrouvons nos trois comparses dans une mission un peu différente.
Irina, la journaliste pseudo polonaise, se fait interner dans un asile afin de mener l'enquête. Elle va devoir faire face à un monde auquel elle ne s'attendait pas.
Quant à Félicien et Bernard, ils vont découvrir dans les sous-sols de Lyon, un charnier de femmes décédées à différentes époques.
Ces femmes semblent avoir subi des lésions assez graves et inédites pour cette période.
Avec la même pointe d'humour que dans le premier volet, l'auteure enchaine rebondissement sur rebondissement sur une affaire plutôt sérieuse. Toujours les mêmes dialogues dans ce langage du 19ème siècle qui prêtent souvent à sourire.
Une certaine pudeur des personnages qui n'en laisse pas moins passer des activités en dehors de l'enquête peu avouables.
Entre Félicien qui flirte avec l'illégalité, Irina et son passé plus que difficile, et Bernard et son mal-être permanent, se sentant toujours en dessous de tout le monde, le lecteur vit au gré du quotidien peu banal de ce trio.
Petite nouveauté dans ce volet, l'apparition et le développement de la photographie qui aide à l'immortalisation des scènes de crime, alors que dans le premier, il fallait faire avec de simples croquis.
Je vous conseille cette lecture.
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Quatrième de couverture :
Lyon, 1898. Alexandre Lacassagne et son équipe de scientifiques enquêtent sur les cadavres de femmes retrouvés dans le quartier de la Croix-Rousse.
Pendant ce temps, Irina, une journaliste, cherche des réponses à l'asile d'aliénés du Vinatier où elle a été enfermée.